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Résidence d’été – XIIème édition

 La résidence permet à des créateurs d'accéder à une forme de visibilité spécifique à chaque démarche en les invitant à concevoir et produire une ou des œuvres!

A la fois production in situ et diffusion in progress, le nouveau format proposé s'apparente à une résidence rendue visible. Ce qui fait le corps de l'exposition n'est pas seulement le résultat final du travail de l'artiste. La forme achevée n'est saisissable qu'à l'occasion du vernissage/finissage, qui clôt son devenir ! Le temps de visibilité s'attache aussi à présenter le déroulé du projet ;  ce cheminement jubilatoire qui permet le passage intensif du rien à l'objet ou à l’œuvre…. 

Pour la résidence d'été, l'artiste est invité à prendre possession de l'espace afin d'y développer un projet de construction spécifique. Tout en permettant de rendre visible un processus de fabrication, le projet doit prendre en compte le contexte et la morphologie du lieu.

 

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »

La célèbre citation d’Antoine Lavoisier,  elle-même empruntée au philosophe grec Anaxagore de Clazomènes, marque le point de départ de l’aventure artistique, se nourrissant de réflexions sur la nature, la vie et les changements qu’elles induisent. 

25 ans après l’an 2000, Quel drôle d’époque ! C’est la course à l’I A, une technologie surhumaine et énergivore, à l’hyper communication qui ne communique plus rien, aux pertes de sens sur les modes de vie et de penser, à la sur-prédation et à la destruction de nos environnements naturels. Si cette phase de changement accélérée nous submerge, elle ne reste pas sans réponses…

Antoine Lavoisier était décidément un précurseur et un visionnaire, lui qui écrivait dès le 18ème siècle « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », bien avant Warhol et le pop art. L’illustre chimiste ne pouvait alors certainement pas imaginer que sa formule illustrerait notre époque à la perfection.

Dans son Traité élémentaire de chimie de 1789, Lavoisier parle de la matière en ces termes : « On voit que, pour arriver à la solution de ces deux questions, il fallait d'abord bien connaître l'analyse et la nature du corps susceptible de fermenter, et les produits de la fermentation ; car rien ne se crée, ni dans les opérations de l'art, ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l'opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu'il n'y a que des changements, des modifications.»

 

Dans cette relation évolutive, entre le vivant et sa réciprocité ancrée dans le passé et tournée vers l'avenir, questionnons le monde qui nous entoure.

Travaillons à l’éloge de la perception. Décrire ou imaginer le passé, le présent et le futur des objets et des éléments pour s’interroger sur le temps qui passe, pour prendre le temps d’observer, de se souvenir et d’imaginer…

L’art ne cesse en effet jamais d'explorer de nouvelles formules pour donner une apparence à l'indescriptible, à ce qui est permanent dans le présent. Les artistes s'obstinent à trouver de nouvelles solutions pour évoquer l'universel, pour dégager cette beauté particulière et donner finalement, au-delà des mondes qui changent, un contour à tout ce que la fragilité, l'émerveillement, la contestation, les émotions et la douleur ont d'éternel.

 

Dans l'esprit de la célèbre déclaration d'Antoine Lavoisier, les artistes se rassemblent et se nourrissent ici, au château de Saint-Ilpize, lieu historique, pour aussi en renouveler la fonction et le regard que nous lui portons. Une mémoire géographique façonnée par le volcanisme et la rivière, devenu poste de garde, prestigieuse résidence, refuge incendié, abandonné … Aujourd’hui la place forte se reconstruit et se régénère. Une belle histoire à suivre en toutes créativités ! 

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