Pascal Miallier
Peintre, Sculpteur, etc
Pascal Miallier, sculpteur, peintre, et deux ou trois autres trucs, vit et travaille en Haute-Loire, dans une jolie clairière ensoleillée du Livradois où s'éparpillent quelques maisons, quelques autochtones, des sangliers et des pics verts; son atelier se situe en haut du hameau, tourné vers le sud et chauffé en hiver avec un poêle à bois norvégien, ce qui n'est pas négligeable dans ces montagnes à sapins.
Professionnel depuis 1981, date de son obtention du diplôme des Beaux-Arts, il s'est d'abord consacré en grande partie à l'art animalier, travaillant essentiellement pour des organismes voués à la protection de l'environnement et/ou à l'ethnologie: Ligue de Protection des Oiseaux, parcs nationaux et régionaux, Conservatoire du Littoral, etc,...dans de nombreuses régions de France et en Corse.
Parallèlement à cette activité professionnelle, il s'est plongé depuis une quinzaine d'années dans la narration plastique, poétique et littéraire de la vie et des œuvres de douze jeunes femmes dont il a trouvé la photographie ancienne un jour dans son grenier. Il était à ce moment-là bien loin d'envisager les conséquences du choc émotionnel de cette trouvaille et, ayant entrepris d'inventer en totalité les biographies de ces douze jeunes femmes, puisqu'aucune mention, aucune date, aucun nom, rien sur cette photographie ne pouvait dire quoique ce soit sur elles, il commença de leur redonner vie par des portraits peints, des dessins, des manuscrits, des objets, des costumes, des masques, des décors, des sculptures, des reliquaires, etc,.., le tout pétri avec le levain de l'immense fond des mythologies, des légendes, des contes, des folklores, etc,.., de l'humanité. Plusieurs dizaines de travaux plastiques illustrant cette histoire sont visibles à son atelier.
L'épicentre de cette fresque épique et fantaisiste se situe dans la région où il vit, mais les ondes d'icelle se propagent allègrement du Kamtchatka aux îles Marquises en passant par les Appalaches, Samarcande, Saint-Georges-Lagricol, Tombouctou ou la forêt amazonienne.
Du coup, son intervention au château de Saint-Ilpize s'est faite presque naturellement par la présentation d'un reliquaire de bois peint, à l'intérieur du quel est conservée la tête coupée d'un monstre cornu que Ilpize, pas encore saint à cette époque-là, aurait combattu et vaincu, dans les premiers siècles de notre ère, à proximité immédiate du château, ce qui n'a pas manqué de contribuer quelque peu à sa gloire posthume. Il se trouve, et ce n'est absolument pas un hasard, que l'une des jeunes femmes présente sur la photographie, Marie Mélody, est une descendante indirecte d'un des premiers Seigneur des lieux, Bérard de Brassempouy, Comte de Cussac. Le lien est noué, reste à en prolonger le fil. Les matériaux de cette sculpture sont, entre autres, le bois, la terre cuite, le papier, la colle, le poil, la corne, le verre et la peinture.
Pascal Miallier, peintre, sculpteur, etc..
Marion 43440 Chassignolles
https://miallierpeintre.wix.com/creations