Élodie Barthélemy, plasticienne, emploie ce qui relie, trait de crayon, fil, cheveux, cordes, hamacs, scotch, élastiques, joncs, dans des assemblages textiles, des installations, peintures, sculptures, des œuvres participatives, des performances collaboratives. Artiste de la Relation, ce sont les lieux et les gens qui sont à l'origine de ses œuvres.

 

Parmi les dernières expositions: "Arbres, l'échange intime" au Centre d'art contemporain de Chateauvert (2019) "Un lieu en liens" ,Tropiques Atrium, Fort de France (2017); "Haïti", Grand Palais (2015); "Tapisserie?", Musée de la tapisserie contemporaine d'Angers (2015); fresques participatives à la Goutte d'Or, rue d'Oran et rue Maxime Lisbonne (Paris 18°):  "Les valeurs de la République, notre tissu commun" (2017); "Vive La Commune, enfants!" (2018)

De sa rencontre avec Saint-Ilpize,
Il subsiste à la chapelle castrale de Saint Ilpize une partie des remparts dont 6 meurtrières. La résidence de cet été durant 6 jours, mon carnet de dessin ayant 24 feuilles, mon programme a été de me poster chaque jour face à une meurtrière, commençant par celle à l'est pour finir, en fin de semaine, par celle la plus à l'ouest, et d'y faire 1 dessin à 4 moments de la journée.

Chaque jour, depuis mon point d'observation imposé, je scrutais le paysage à la recherche de la rivière l'Allier, mais sans succès. Le dernier jour, enfin, face à la dernière meurtrière, je découvris un fragment de rivière et en le dessinant, je m'aperçus qu'il prenait la forme d'un oiseau en vol. Qui dit eau, dit vie. CQFD. Ces 24 dessins, je les ai nommés : dessins de sourcière

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https://www.elodie-barthelemy.com

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